Soucieux de l’environnement depuis de nombreuses années, SharePrint propose déjà des certifications écologiques PEFC et FSC pour gérer au mieux son papier et son impact environnemental.
Aujourd’hui, nous allons plus loin en choisissant de convertir l’intégralité de notre parc machine afin de l’adapter à une encre 100% écologique : l’encre de seiche.
L’objectif fixé est de proposer nos impressions numériques et Offset sur la base de ce nouveau procédé révolutionnaire à l’horizon 2018.
Un défi technique
SharePrint sera le premier imprimeur français et européen à proposer une chaine de production entièrement éco-responsable.
Une reconversion difficile à mettre en œuvre, comme nous l’explique M. Emmanuel NORCAM, consultant industriel :
« Toute la complexité consiste à parvenir à adapter une logistique existante à ce nouveau composant (ndlr l’encre de seiche).
Nos premiers essais se concentraient sur brancher et débrancher les presses, un peu à la façon d’un modem, mais l’approche n’est pas concluante.
Nous essayons désormais une solution adaptée de la cybernétique, qui consiste à connecter une seiche directement à la machine. Malgré le décès accidentel de 5 sujets, les progrès sont phénoménaux ! ».
Une déclinaison infinie
L’encre de seiche est utilisée depuis de nombreuses années comme colorant alimentaire.
Son utilisation dans un secteur industriel pose la question de la quantité de matière disponible.
Une question d’ors et déjà réglée, puisque SharePrint à prévu de s’équiper d’un élevage de seiches génétiquement modifiées, élevées dans un bassin de 7500m3 (l’équivalent de 3 piscines olympique).
Le mélange de l’encre ainsi récoltée, avec des produits tel que le chromate de sodium pour l’obtention du jaune ou le mercure pour obtenir une encre rouge, permettra de conserver une qualité irréprochable pour nos supports et de continuer d’offrir à nos clients des imprimés hautement qualitatifs.
Une initiative qui montre de nouveau la capacité d’innovation de l’industrie française, tout en s’inscrivant dans une démarche éco-responsable globale.
Edit (04-04-16): Bien entendu, il s’agit d’un poisson d’avril. Nous vous rassurons, aucune seiche n’a été blessé pour ce petit trait d’humour et nous vous remercions pour vos retours très sympathiques !