20Oct 17

Une innovation notable pour la fabrication de circuit imprimé

Chez SharePrint, nous faisons régulièrement évoluer notre logistique pour vous offrir toujours plus d’opportunités.
Et cela passe par une veille quasi quotidienne des nouvelles techniques et technologies.

Aujourd’hui, nous nous intéressons aux recherches de la « North Carolina State University » (NCSU).

Une nouvelle manière de fabrication de circuit imprimé

Imprimer des circuits n’est pas nouveau, mais il s’agit là d’une manière bien plus efficace que les techniques existantes.
Le procédé peut utiliser plusieurs métaux et substrats et est compatible avec les systèmes de fabrication existants qui utilisent des technologies d’impression directe.

Nb : l’impression directe correspond à la majorité des techniques de production industrielles : Offset, certains procédés numériques, flexographie etc…
Elle se différencie notamment des impressions par jet d’encre, privilégiées jusque là pour la fabrication de circuit imprimé

«L’électronique flexible est prometteuse dans de nombreux domaines, mais les coûts de fabrication sont importants, et amènent un défi pour les rendre pratiques à des fins commerciales», explique Jingyan Dong, auteur d’un article sur le sujet et professeur associé à NCSU.

« Notre approche devrait réduire les coûts et offrir un moyen efficace de produire des circuits à haute résolution, ce qui les rendra viables pour l’intégration dans des dispositifs commerciaux », explique J.Dong.

Des possibilités presque infinies

La technique utilise la technologie d’impression électro-hydrodynamique, déjà utilisée dans de nombreux processus de fabrication électroniques, utilisant des encres fonctionnelles.
A la place de l’encre, l’équipe utilise des alliages de métal fondu, avec des points de fusion bas de l’ordre de 60°.

Les chercheurs ont mis en pratique leur technique en utilisant trois alliages différents, déclinés en quatre substrats: du verre, du papier et deux polymères flexibles (étirables).

« Il s’agit d’une impression directe. Il n’y a pas de masque, pas de gravure et pas de moules, rendant le processus beaucoup plus simple. »

Les chercheurs ont testé l’élasticité des circuits sur l’un des substrats en polymère et ont constaté que la conductivité du circuit n’était pas affectée même après avoir été courbé 1 000 fois.
Les circuits étaient encore électriquement stables même étirés à 70% de la limite d’élasticité.
L’équipe a également constaté que les circuits sont capables de «se réparer» s’ils sont brisés en étant pliés ou étirés trop loin.

« En raison du bas point de fusion, vous pouvez simplement chauffer la zone affectée jusqu’à environ 60-70° et le métal retrouve sa condition d’origine, réparant les dommages correspondants ».

Les chercheurs ont démontré la fonctionnalité de la technique d’impression en créant un capteur tactile de haute densité, en ajustant un tableau de 400 pixels dans 1cm².

«Nous avons démontré la résilience et la fonctionnalité de notre approche, et nous sommes ouverts à travailler avec le secteur de l’industrie pour mettre en œuvre cette technique dans la fabrication de circuit imprimé portables ou d’autres appareils électroniques», explique Dong.

Nous avions évoqué les encres conductrices dans un autre article.
Cette nouvelle application va encore plus loin, et apporte de nouvelles possibilités en termes d’imprimés électroniques.

Nous essayons de vous proposer des articles qui présentent un réel intérêt pour vous et votre entreprise.
N'hésitez pas à nous aider en nous indiquant si cet article vous a été utile ;)